Couvrant les Comores et l’île française de Mayotte, le vicariat apostolique de Moroni doit s’adapter à des réalités différentes : l’islam est la religion officielle dans l’une, tandis que l’autre appartient à la France laïque.
Comment exercer son apostolat de prêtre dans un territoire en partie laïc et en partie islamique ? C’est la tâche du Père Jean-Claude Mij, chancelier du Vicariat apostolique des Comores, où ce natif de la République démocratique du Congo est missionnaire.
Confiée aux prêtres de la Société du Divin Sauveur depuis 1998, cette circonscription ecclésiastique a la particularité de couvrir les territoires de deux pays très différents : l’Union des Comores, où l’Islam est la religion officielle, et l’île de Mayotte, qui est sous le régime laïc de la République française. Sur la population du vicariat, qui s’élève à 1,15 million d’habitants, la grande majorité est musulmane, avec seulement un peu plus de 6.500 chrétiens, tous étrangers, appelés “musongu”. Les Comores, qui ont proclamé leur indépendance de la France en 1975, sont un archipel au large de la côte est de l’Afrique, à l’extrémité nord du canal du Mozambique dans l’océan Indien.
Source : International.la